Le couple sur le divan

Violence conjugale :
Comment savoir si vous en êtes victime ?

Christophe Di Giovanni
Thérapeute conjugal & Familial sur lyon
Une femme se tenant la tête après avoir subi des violences conjugales
Coordonnées
  • Tél : 06 16 05 33 39
  • contact@digiovannicoupleconseil.fr

Consultation

Une consultation dure 1 heure

Honoraires
  • Séance individuelle : 60€
  • Séance de couple : 65€
  • Séance familiale : 70€
Politique d'annulation

Tout rendez-vous doit être annulé au moins 24 heures à l’avance.
Une indemnité de 25 euros sera réclamée en cas de non présentation.

Mon mari/Ma femme est violent(e)

Est considéré comme un acte de violence conjugale la violence exercée par un des conjoints sur l’autre, au sein d’un couple, s’inscrivant dans un rapport de domination et se distinguant des disputes conjugales entre individus égaux. La violence conugale est punie par la loi.

Elle est un mélange de violence verbale, physique, sociale, psychologique et sexuelle. Peu importe votre catégorie sociale ou votre éducation, elle touche tout le monde, elle touche plus les femmes que les hommes. Le but de la personne violente est de déstabiliser son/sa partenaire, lui faire perdre totalement confiance en elle pour l’amener petit à petit à la perte de ses repères et de ses capacités.

Où commence-t-elle et surtout où s’arrête-t-elle ?

Cela peut démarrer avec des comportements et agissements violents comme vous faire des réflexions devant les autres en vous rabaissant. Dénigrer la personne que vous êtes en vous laissant croire que vous n’êtes pas intelligent(e). Vous ignorer, vous montrer que vous êtes insignifiant(e), invisible, que vous n’avez pas de valeur, etc…

Le cycle de la violence comprend 4 étapes : Le climat de tension s’installe dans le couple Explosion du climat de tension, la violence éclate La scène de violence conjugale a eu lieu, le partenaire violent se disculpe, rejet de la faute sur l’autre, le but est de laisser penser et croire à sa victime que c’est arrivé à cause d’elle. La victime est pérdue et se sent coupable de ce qu’elle vient de subir. Puis vient le temps de l’acalmie, la réconciliation, l’éspoir. A savoir : Grace à une thérapie la personne violent peut sans sortir, mais il faudra qu’elle soit impliquée. En aucun cas ce ne sera à la victime de soigner son agresseur, les victimes sont souvent dans des phénomènes d’emprise très importants. J’ai peur de partir ? cela restera pourtant le seul moyen pour vous protéger et vous devrez par la suite penser à vous reconstruire, un spécialiste pourra vous aider pour ne pas reproduire les memes schémas. Il est difficile pour un individu de déceler qu’une personne est victime de violence conjugale car elle se cache derrière un masque. Elle a tellement honte d’elle et de ce qu’elle vit qu’elle ne peut ou n’ose pas en parler aux autres.

 

La violence conjugale est punie par la loi

  • Les violences conjugales entraînant une incapacité totale de travail de 8 jours ou moins, ou n’ayant entraîné aucune ITT : jusqu’à 3 ans de prison et 45.000€ d’amende et jusqu’à 5 ans de prison et 75.000€ d’amende s’il s’agit de violences fréquentes.
  • Violence conjugales ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours : jusqu’à 5 ans de prison et 75.000€ d’amende et jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150.000€ d’amende s’il s’agit de violences fréquentes.
  • Violences ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner : jusqu’à 20 ans d’emprisonnement et 30 ans s’il s’agit de violences fréquentes.
  • Violences psychologiques et harcèlement moral ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours : jusqu’à 3 ans de prison et 45.000€ d’amende.
  • Viol : jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.
  • Meurtre ou tentative de meurtre : prison à perpétuité.